30042011
Alpina, spécialiste de la préparation sur BMW, rime avec passion, sportivité, hautes performances. Moins avec diesel. Pourtant, cette D3 carbure au gazole. Cela va faire parler...
Alpina D3 - 2.0 Diesel BVA 214 ch
Disponible à 44 850 € + Malus de 750 €
Je m’appelle Julien, pratique la conduite sportive, suis fan d’Alpina mais je déteste cette D3. Pour moi, un diesel n’a rien à faire dans une telle voiture. Et celui-ci n’est même pas noble : pourquoi ne pas avoir retravaillé le six cylindres 3.0 l de la 325d ?
Alpina a préféré récupérer le quatre cylindres de la 123d, et n’y a ajouté que 10 ch et 50 Nm de couple. Je reconnais qu’il marche bien, dès 1 500 tr/min. Se réveille franchement, de 3 000 à 4 000 tr/min. Mais un moteur qui s’arrête à 5 000 tr/min, c’est bon pour un utilitaire...
La boite automatique n’arrange rien. Elle manque de réactivité en mode auto, passe toute seule le rapport à haut régime en mode manuel, et souffre de glissement.
Quant au châssis, il n’est pas réglé comme je le voudrais : les suspensions affermies talonnent sur les bosses, les aides électroniques ne peuvent se déconnecter totalement, et les pneus arrière ultra-larges verrouillent la voiture au sol sur le sec. Pour une propulsion, c’est dommage. Et pour une Alpina, rédhibitoire…
Question de point de vue
Je m’appelle Stéphane, aime les belles voitures et connaît Alpina surtout de nom. Je roule en BMW 325d mais cherche une auto moins « pépère ». Pour moi, cette D3 est idéale.
Si elle vibre au ralenti et se montre moins musicale que ma BMW, elle pousse autrement plus fort : quelle hargne à partir de 3 000 tr/min ! En ville, la boite auto, douce, est parfaite. Et se montre très rapide en mode manuel, une fois sur les petites routes.
L’Alpina y est super : la puissance passe au sol sans aucun problème, la motricité est excellente, et on ne se fait jamais piéger (du moins sur le sec).
J’aime aussi les suspensions dures, qui limitent le roulis et rendent la voiture très efficace en virages. La voiture n’est pas pour autant inconfortable, consomme peu à vitesse stabilisée et reste silencieuse sur longs trajets. Je l’adore.
Bilan
Conduite comme une Alpina d’antan, la D3 bi-turbo décevra son pilote : sonorité et comportement manquent de style, et la boîte automatique altère la sportivité. Pourtant, l’esprit demeure. Car l’Alpina D3 reste une déclinaison de BMW plus dynamique. Et plus attachante : présentation affirmée, moteur plus percutant, et… 250 € de moins qu’une BMW 325d en prix de base !
On aime
Les performances élevées
L’efficacité du châssis
On regrette
Le bruit du diesel
L’équipement pauvre
Timide
Peu de fantaisie à bord. Mais les codes Alpina sont là : logo sur le volant, fonds de compteurs bleus, plaque numérotée.
Souci du détail
Les valves de roues sont dissimulées derrière le cache-moyeu central, pour ne pas altérer le dessin des jantes.
Faux semblant
La sortie d’échappement spécifique et le logo bi-turbo à l’arrière attirent les connaisseurs. Le bruit du diesel, un peu moins.
Fiche technique
L x l x H : 4,62 x 1,78 x 1,40 m
Empattement : 2,76 m
Coffre 440 l
Réservoir 61 l
Pneumatiques 265/40 R18 à l’AV,
245/40 R18 à l’AR
Roue de secours Non, kit de réparation
Poids à vide 1 490 kg
Moteur Diesel. Quatre cylindres.
Biturbo. 1 995 cm3.
Puissance 214 ch à 4 100 tr/min.
Couple 450 Nm à 2 000 tr/min
Transmission Aux roues arrière.
Boîte Automatique à six rapports.
Direction A assistance électrique
Vitesse maximale 244 km/h
De 0 a 100 km/h 6,9 s.
Puissance fiscale 11 CV
Prix de la carte grise 410 €
Rejets de CO2 159 g/km
Bonus écologique Malus de 750 €
Ville/Route/Mixte 8,2/4,8/6,0 l aux 100 km
Prix d’un plein / Autonomie 83 € / 1 020 km
La garantie Deux ans, km illimité
Prix / équipement de série
D3 Coupé BVA (44 850 €). Six airbags. ABS. Aide au freinage d’urgence. Antidérapage ESP. Climatisation automatique deux zones. Radio CD. Commandes au volant. Prise auxiliaire. Régulateur de vitesse. Phares bi-xénon. Châssis sport. Ordinateur de bord. Fermeture centralisée par télécommande. Rétroviseurs extérieurs électriques et dégivrants. Volant réglable en hauteur et profondeur. Fixations Isofix. Dossiers de banquette rabattable 50/50. Jantes en aluminium de 18 pouces. Phares antibrouillard.
Options (€).
Peinture métalisée : 840. Sellerie cuir : 2 190. Navigation GPS couleur : 2 300. Bluetooth et prise USB : 940. Phares et essuie-glaces automatiques, régulateur de vitesse, radar de stationnement arrière et accoudoir avant : 1 940. Feux de jour à LED : 300. Jantes en aluminium de 19 pouces : 860.
Alpina, le retour
En France, la dernière Alpina officiellement importée sortît du Garage du Bac en 1991. Vingt ans plus tard, l’histoire se répète : quatre concessions BMW (toujours le Garage du Bac en région parisienne, mais aussi Toulouse, Metz et Valence), assurent la distribution des nouveaux modèles de la gamme.
Si la garantie des pièces spécifiques à Alpina doivent être assurées par ces quatre professionnels, l’entretien et les prises en charge classiques peuvent s’effectuer dans n’importe quel atelier BMW en France.
Trois gammes au choix
Que les puristes se rassurent : Alpina n’a pas abandonné l’essence. La B3-S, issue de la BMW Série 3, est mue par un six cylindres turbo de 400 ch. Elle se décline en coupé, berline, break et même en coupé-cabriolet, sans oublier les versions à quatre roues motrices sur les trois premières carrosseries.
Au sommet de la gamme trône la B7 à transmission intégrale, sur base Série 7 : en version normale ou limousine, son V8 biturbo crache 507 ch. Un moteur que l’on retrouve sur le dernière-née de la gamme, baptisé B5 (photo). Cette Série 5 endiablée grille donc la politesse à la BMW M5 « officielle », dont la commercialisation n’interviendra qu’en fin d’année !
Un peu d’histoire…
Il est loin, le temps où Burkard Bovensiepen, fondateur d’Alpina, préparait des carburateurs de BMW 1500 dans son garage. Considéré comme constructeur automobile dès 1965, Alpina s’est d’emblée spécialisé dans la préparation de BMW. Après de nombreux succès en compétition (avec Niki Lauda ou Jacky Ickx comme pilotes), la firme de Buchloe s’est attaquée aux modèles de série : cette B7 Turbo de 1978 (sur base de BMW Série 5 E12) développait 300 ch, et même 330 ch deux ans plus tard ! Depuis, les Série 3, 5, 6, 7, mais aussi Z4 ou Z8 ont toutes connu leurs déclinaisons Alpina.
source : http://www.argusauto.com/actualite-automobile/essais/voitures/dedoublement-de-personnalite-719367.html
Alpina D3 - 2.0 Diesel BVA 214 ch
Disponible à 44 850 € + Malus de 750 €
Je m’appelle Julien, pratique la conduite sportive, suis fan d’Alpina mais je déteste cette D3. Pour moi, un diesel n’a rien à faire dans une telle voiture. Et celui-ci n’est même pas noble : pourquoi ne pas avoir retravaillé le six cylindres 3.0 l de la 325d ?
Alpina a préféré récupérer le quatre cylindres de la 123d, et n’y a ajouté que 10 ch et 50 Nm de couple. Je reconnais qu’il marche bien, dès 1 500 tr/min. Se réveille franchement, de 3 000 à 4 000 tr/min. Mais un moteur qui s’arrête à 5 000 tr/min, c’est bon pour un utilitaire...
La boite automatique n’arrange rien. Elle manque de réactivité en mode auto, passe toute seule le rapport à haut régime en mode manuel, et souffre de glissement.
Quant au châssis, il n’est pas réglé comme je le voudrais : les suspensions affermies talonnent sur les bosses, les aides électroniques ne peuvent se déconnecter totalement, et les pneus arrière ultra-larges verrouillent la voiture au sol sur le sec. Pour une propulsion, c’est dommage. Et pour une Alpina, rédhibitoire…
Question de point de vue
Je m’appelle Stéphane, aime les belles voitures et connaît Alpina surtout de nom. Je roule en BMW 325d mais cherche une auto moins « pépère ». Pour moi, cette D3 est idéale.
Si elle vibre au ralenti et se montre moins musicale que ma BMW, elle pousse autrement plus fort : quelle hargne à partir de 3 000 tr/min ! En ville, la boite auto, douce, est parfaite. Et se montre très rapide en mode manuel, une fois sur les petites routes.
L’Alpina y est super : la puissance passe au sol sans aucun problème, la motricité est excellente, et on ne se fait jamais piéger (du moins sur le sec).
J’aime aussi les suspensions dures, qui limitent le roulis et rendent la voiture très efficace en virages. La voiture n’est pas pour autant inconfortable, consomme peu à vitesse stabilisée et reste silencieuse sur longs trajets. Je l’adore.
Bilan
Conduite comme une Alpina d’antan, la D3 bi-turbo décevra son pilote : sonorité et comportement manquent de style, et la boîte automatique altère la sportivité. Pourtant, l’esprit demeure. Car l’Alpina D3 reste une déclinaison de BMW plus dynamique. Et plus attachante : présentation affirmée, moteur plus percutant, et… 250 € de moins qu’une BMW 325d en prix de base !
On aime
Les performances élevées
L’efficacité du châssis
On regrette
Le bruit du diesel
L’équipement pauvre
Timide
Peu de fantaisie à bord. Mais les codes Alpina sont là : logo sur le volant, fonds de compteurs bleus, plaque numérotée.
Souci du détail
Les valves de roues sont dissimulées derrière le cache-moyeu central, pour ne pas altérer le dessin des jantes.
Faux semblant
La sortie d’échappement spécifique et le logo bi-turbo à l’arrière attirent les connaisseurs. Le bruit du diesel, un peu moins.
Fiche technique
L x l x H : 4,62 x 1,78 x 1,40 m
Empattement : 2,76 m
Coffre 440 l
Réservoir 61 l
Pneumatiques 265/40 R18 à l’AV,
245/40 R18 à l’AR
Roue de secours Non, kit de réparation
Poids à vide 1 490 kg
Moteur Diesel. Quatre cylindres.
Biturbo. 1 995 cm3.
Puissance 214 ch à 4 100 tr/min.
Couple 450 Nm à 2 000 tr/min
Transmission Aux roues arrière.
Boîte Automatique à six rapports.
Direction A assistance électrique
Vitesse maximale 244 km/h
De 0 a 100 km/h 6,9 s.
Puissance fiscale 11 CV
Prix de la carte grise 410 €
Rejets de CO2 159 g/km
Bonus écologique Malus de 750 €
Ville/Route/Mixte 8,2/4,8/6,0 l aux 100 km
Prix d’un plein / Autonomie 83 € / 1 020 km
La garantie Deux ans, km illimité
Prix / équipement de série
D3 Coupé BVA (44 850 €). Six airbags. ABS. Aide au freinage d’urgence. Antidérapage ESP. Climatisation automatique deux zones. Radio CD. Commandes au volant. Prise auxiliaire. Régulateur de vitesse. Phares bi-xénon. Châssis sport. Ordinateur de bord. Fermeture centralisée par télécommande. Rétroviseurs extérieurs électriques et dégivrants. Volant réglable en hauteur et profondeur. Fixations Isofix. Dossiers de banquette rabattable 50/50. Jantes en aluminium de 18 pouces. Phares antibrouillard.
Options (€).
Peinture métalisée : 840. Sellerie cuir : 2 190. Navigation GPS couleur : 2 300. Bluetooth et prise USB : 940. Phares et essuie-glaces automatiques, régulateur de vitesse, radar de stationnement arrière et accoudoir avant : 1 940. Feux de jour à LED : 300. Jantes en aluminium de 19 pouces : 860.
Alpina, le retour
En France, la dernière Alpina officiellement importée sortît du Garage du Bac en 1991. Vingt ans plus tard, l’histoire se répète : quatre concessions BMW (toujours le Garage du Bac en région parisienne, mais aussi Toulouse, Metz et Valence), assurent la distribution des nouveaux modèles de la gamme.
Si la garantie des pièces spécifiques à Alpina doivent être assurées par ces quatre professionnels, l’entretien et les prises en charge classiques peuvent s’effectuer dans n’importe quel atelier BMW en France.
Trois gammes au choix
Que les puristes se rassurent : Alpina n’a pas abandonné l’essence. La B3-S, issue de la BMW Série 3, est mue par un six cylindres turbo de 400 ch. Elle se décline en coupé, berline, break et même en coupé-cabriolet, sans oublier les versions à quatre roues motrices sur les trois premières carrosseries.
Au sommet de la gamme trône la B7 à transmission intégrale, sur base Série 7 : en version normale ou limousine, son V8 biturbo crache 507 ch. Un moteur que l’on retrouve sur le dernière-née de la gamme, baptisé B5 (photo). Cette Série 5 endiablée grille donc la politesse à la BMW M5 « officielle », dont la commercialisation n’interviendra qu’en fin d’année !
Un peu d’histoire…
Il est loin, le temps où Burkard Bovensiepen, fondateur d’Alpina, préparait des carburateurs de BMW 1500 dans son garage. Considéré comme constructeur automobile dès 1965, Alpina s’est d’emblée spécialisé dans la préparation de BMW. Après de nombreux succès en compétition (avec Niki Lauda ou Jacky Ickx comme pilotes), la firme de Buchloe s’est attaquée aux modèles de série : cette B7 Turbo de 1978 (sur base de BMW Série 5 E12) développait 300 ch, et même 330 ch deux ans plus tard ! Depuis, les Série 3, 5, 6, 7, mais aussi Z4 ou Z8 ont toutes connu leurs déclinaisons Alpina.
source : http://www.argusauto.com/actualite-automobile/essais/voitures/dedoublement-de-personnalite-719367.html
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J'aime bien le résumé simpliste ! Surtout quand le D3 est sortie avant la 123 !
Il est indéniable que pour la technologie bi-turbo, BMW a largement bénéficié des travaux effectués par Alpina sur la D10, qui fut par ailleurs la première à bénéficier de la technologie rampe commune 2ème génération à l'époque ( pour un petit constructeur c'est fort ) C'est aussi un peu à la demande de BMW qu'Alpina a commencé à se pencher sur les motorisations diesel, en leur permettant largement l'accès a l'usine de Steyr ( lieu ou BMW conçoit ses motorisations diesel )
Il n'empeche que ça pousse une 123D. c'est assez impressionnant pour un diesel actuel de sentir une poussée vers 1700 tr/mn et d'en sentir une 2ème à 3000 ! En fait c'est le moteur qui ne s'arrête jamais ! Je me suis même permis un test en 5, de 1000 à 3500 il est parti sans problème ! A se demander à quoi sert la boite de vitesse !